La mort et la vie dépendent du langage, qui l'affectionne pourra manger de son fruit.

(Proverbes 18.21)

Quel bruit !

“Je te le promets, tu as ma parole ! “ Et les autres fois alors, elle ne compte pas ?

Nous sommes dans une société de la communication, enfin… de quelle communication ?

Les informations nous assaillent en temps réel ; dans le bus ou le train, notre nez est collé au smartphone ; les interventions d’hommes politiques remplissent les bulletins de nouvelles… A-t-on encore le temps de (se) parler réellement ?

Le moindre accord doit être signé, conter-signé, paraphé. Que vaut encore la parole aujourd’hui ?

Dans la Bible

Dans la Genèse, Dieu dit et la chose arrive. (Genèse 1)

On devait se conformer exactement à la promesse sortie de sa bouche. (Nombres 30.3)

La parole peut donner la vie comme tuer. (Proverbes 18.21 + 15.4 + 26.23 / Jacques 3.5-10)

Jésus-Christ est la “Parole faite chair.“ (Jean 1.14)

Celui-ci nous invite aussi à nous adresser aux montagnes qui nous barrent la route pour les combattre. (Matthieu 17.20)

Et c’est sur nos paroles que nous serons jugés. (Matthieu 12.36-37).

Pour Dieu et le peuple de la Bible, la parole a une importance bien différente de celle de notre époque. Sans tomber dans les formules magiques, on peut affirmer que la parole est créatrice.

Il est intéressant de relever qu’il y a un demi-siècle, dans ma localité, lorsque des commerçants juifs vendaient leur bétail, une phrase et une poignée de mains suffisaient, s'épargnant la complication des contrats écrits.

Pour quel récepteur ?

Il y a toujours quelqu'un qui nous écoute. Nous avons tous vu la scène où un employé critique un collègue qui arrive dans son dos. Il y a aussi des proches ou des passants... Dieu nous entend même lorsque nous nous adressons à lui, seuls dans notre chambre. (Matthieu 6.6) Quant au monde spirituel, il tremble lorsque nous affirmons bien clairement notre foi.

Dans notre vie de tous les jours, ne nous laissons pas entraîner dans le courant des critiques ou des plaintes (la météo, le travail, le coût de la vie, les voisins...), mais apprenons à prononcer des paroles qui encouragent et construisent.

Les exemples abondent d'ambiances qui changent grâce à quelques mots. Amusez-vous à les identifier :-)

Le dialogue intérieur

« La pensée enfante la parole,

la parole enfante l’acte,

l’acte enfante l’habitude,

et l’habitude enfante un destin. »

(in Pour aider les malades, JC Chabloz, Ed. RdF)

 Dans les difficultés ou face aux défis, ne donnons pas vie à nos pensées négatives, elles en pourriraient la vie. Prenons le mal à la racine, apprenons à baser notre foi sur Dieu, sur qui Il est et sur qui nous sommes pour Lui :

Enfants et héritiers de Dieu notre Père Tout-Puissant : Rom. 8.15 + 2 Cor. 6.18 + Gal. 4.7

La maison que Dieu habite : Gal. 2.20 + 1 Cor. 3.16

Les porteurs de son autorité : Marc 16.17-18

La lumière du monde : Mat. 5.14, etc...

A cet effet, prononçons des paroles qui feront la différence. Au lieu de rester "réactifs", devenons "cré-actifs" ! Ce projet fait-il écho en vous ? Alors commençons.

Mes paroles

peuvent changer ma vie

et le monde qui m’entoure.