Tout va mal ! Vraiment ?

Ouvrez votre journal ou consultez-le sur internet, écoutez les bulletins d’infos... vous constaterez la part importante des mauvaises nouvelles : accidents, magouilles en tous genres, intempéries, attentats ou conflits... Hors sports et people, je viens de relever un ratio 25/75 entre les bonnes et les mauvaises nouvelles. Un bon ou un mauvais jour ?

En réaction, un mouvement se dessine : celui du journalisme constructif qui consiste à publier ce qui va bien, les belles choses, les réussites, bref, ces nouvelles qui contribuent à nous remonter le moral. Et elles existent, inutile de les inventer. Il suffit de les trouver et de les mettre en valeur.

Et nous, que faisons-nous ?

Il fait trop chaud... le temps est détraqué... ces fringues sont de mauvaise qualité... le coût de la vie... mon club a perdu à cause de… je suis stressé... mes enfants... mon épouse... mes voisins... ma santé… mon job… Combien de fois nous plaignons-nous par jour ?

Le regard

“Toutes choses concourent au bien de celui qui aime Dieu “ et “si ton oeil est malade, ton corps tout entier sera dans les ténèbres“.

Du fatalisme biblique ? Plutôt une invitation à chercher ce qui peut conduire à une remise en question, à un progrès, à un changement de regard sur ce qui nous percute.

Lorsque j'ai changé de lunettes, quel choc, quelle révélation ! Alors que je croyais bien voir, j’ai réalisé ce qu’est un environnement net, clair… et en 3D !

Apprenons à apprécier les choses sous un autre angle, sans pour autant être des naïfs ou des aveugles sur les problèmes du monde. Il y a tant de belles choses dans la nature ou dans les réalisations humaines que nous n’aurions pas assez d’une vie pour toutes les citer.

De plus, en tant que chrétiens, nous sommes porteurs d'au moins quatre bonnes nouvelles :

- Celle du salut : une nouvelle identité d'enfant de Dieu, une nouvelle vie sans date de péremption.

- Celle de la réconciliation : une dynamique de Dieu qui nous permet de retrouver la paix avec Lui-même, avec nous-mêmes et avec autrui.

- Celle du Saint-Esprit : nous ne sommes plus seuls face aux défis, mais habités par un Dieu qui s'intéresse à nous et nous fait bénéficier de ses ressources, de sa sagesse et de dons à transmettre.

- Celle du Royaume de Dieu : non pas une monarchie moyenâgeuse et étouffante, mais un projet qui nous dépasse et nous entraîne plus loin, avec la sécurité de dépendre d'un plus grand que nous. Un projet de vie et de valeurs libératrices.

Alors ?

Ces bonnes nouvelles sont des cadeaux dont nous sommes bénéficiaires et qui devraient nous positiver. Allons-nous dès lors les employer comme des arguments commerciaux pour assommer notre entourage ? Ce qui m’horripile, c’est le chrétien toile d’araignée : celui qui met au point tout une stratégie de pièges pour gagner des âmes. Oubliant par là que l’interlocuteur n’est pas qu’une âme mais une personne entière avec des besoins relationnels, de compréhension et de soutien dans les coups durs. Bref, une personne à aimer.

Notre vie a de toute façon un impact sur notre environnement. Si nous nous rendions compte de qui nous sommes, de quelles bonnes nouvelles nous sommes porteurs, à l'image du journalisme constructif, nous pourrions apporter un plus autour de nous. Que notre agenda, la peur de nous démarquer ou qu’un sentiment d’insignifiance ne nous arrêtent jamais.

Etre des journalistes qui transmettent des bonnes nouvelles dans la vie de tous les jours, ça vous tente ?

God bless you !