De gré ou de force, vous êtes certainement entrés dans un magasin de vêtements ou d'électro-ménager. Vous aurez alors vu la valse des étiquettes : prix barrés ou articles carrément sacrifiés, soldes obligent. La mode et les saisons changent. Il faut faire de la place pour les nouveautés.

Aurait-on alors payé trop cher pendant les mois passés ? Dans le commerce, il y a l'offre et la demande. Si un article n'est plus d'actualité, son prix va baisser. Qui va acheter une petite robe lorsque les frimas sont revenus ou un grill à châtaignes en mai ? A l'inverse, la cote d'objets de collection augmente avec le temps :  timbres-poste, oeuvres d'art, vins millésimés...

Et pour nous, humains, quelle est notre cote ? Certes, en cas d'enlèvement, une rançon plus ou moins élevée sera exigée en fonction du niveau de vie de la victime. Heureusement, nous ne sommes généralement pas confrontés à de telles situations.

Notre valeur est avant tout déterminée par le prix de rachat fixé par Dieu pour chacune de nos vies. Alors, c'est combien ? "Dieu, en effet, a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils, son unique, pour que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle." (Jean 3.16.) C'est le coût maximal, celui de la vie de son Fils sur la croix. Nous avons peut-être des fonctions différentes : directeur, policier, parent, ou employé subalterne, automobiliste, enfant... Mais comme  l'amour de Dieu est le même pour "quiconque", il attribue une même valeur à tous : hommes ou femmes, petits ou grands, jeunes ou vieux, célèbres ou non.

Soyons conscients de notre prix : ni plus ni moins que celui de nos interlocuteurs, quelle que soit leur fonction. Dieu merci, pour nous il n'y a pas d'après-saison ou de décote avec le temps !