A quoi bon ?!

 A l’origine, être libre signifiait ne pas appartenir à autrui, ne pas être esclave. Une des définitions actuelles est l’aptitude des individus à exercer leur volonté sans contrainte en vue de choix.

La liberté, un absolu ?

Le sentiment de liberté varie en fonction des personnes. Par exemple, pour certains, une limitation de vitesse à 30 km/h sera insupportable, alors qu’elle sera admise par les habitants du quartier traversé par la route en question.

Une liberté sans responsabilité et sans conscience de ses conséquences peut déboucher… sur une servitude. Tout m'est permis, mais tout ne convient pas. Tout m'est permis, mais moi je ne me laisserai asservir par rien. 1 Corinthiens 6.12

Il y a “quelque chose“ au-dessus de la liberté. « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui.» (Art. 4 de la Déclaration des droits de l'homme). Si la liberté est la valeur suprême, elle peut conduire à des excès : on tue pour la liberté.

La Liberté guidant le peuple, Eugène Delacroix, 1831

 Dieu et la liberté.

C'est pour que nous soyons vraiment libres que Christ nous a libérés. Galates 5.1.  

" Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples, vous connaîtrez la vérité et la vérité fera de vous des hommes libres. “ Jean 8.31-32

On parle de liberté d'expression, de la liberté de la presse, du commerce, etc... Elles ont bien sûr leur valeur et leur raison d'être. Mais la liberté commence à l’intérieur de nous. On ne peut pas l'arracher à Dieu mais la recevoir. Il nous propose un processus dans ce sens… avec un certain nombre de limites et de règles, comme des modes d’emploi ou des garde-fous.

Le plan de Dieu. 

Etre libéré/libre : La loi de l'Esprit qui donne la vie en Jésus Christ m'a libéré de la loi du péché et de la mort. Romains 8.2.

Transmettre cette liberté : " Allez par le monde entier, proclamez la Bonne Nouvelle à toutes les créatures… et voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru…“ Marc 16.15+17

Etre libéré de quoi ?

1. Du péché en général. Ouh, le gros mot ! De l’hébreu et du grec, il peut être traduit par ratage, faute, transgression. Le péché nous sépare d’avec le Dieu parfait, la source de vie et de liberté,  et nous lie avec le monde des ténèbres et le pouvoir de la mort. Lire Romains 3.23-24
2. De la pratique du péché. Certaines choses peuvent être plus fortes que nous et nous enfermer : malversations et magouilles, hyper-sexualisation, violence physique ou verbale, superstitions et porte-bonheur, murmures et critiques…
3. De l’idolâtrie. Ce mot peut paraître démodé. Actualisé, il peut signifier matérialisme, priorité absolue du job, statut social, orgueil, fausses sécurités, religion (oui, un système religieux peut nous emprisonner)…
4. Des soucis et des fardeaux. La peur du lendemain/de rater/de la mort, dépendances, obsessions, complexes, blessures morales ou physiques, fausse compréhension du devoir, missions impossibles, perfectionnisme, mauvais héritages spirituels, malédictions… ça vous évoque quelque chose ?

Comment ?

Déculpabiliser ! Pas en oubliant le “péché“, mais en recevant le pardon et la guérison, en réglant le problème que le temps n’effacera pas. Car il peut ressurgir au mauvais moment. Ayons le courage de regarder en face ce qui peut nous asservir et libérons un processus de libération.

 1. Naître de nouveau. On ne naît pas chrétien. On le devient par choix. En réponse à son amour, nous sommes invités (pas obligés) à donner notre vie à Jésus, lui demander et recevoir son pardon, une nouvelle identité et sa sécurité. Romains 8.1+14-17

2 + 3. La repentance. Demandons pardon à Dieu et à autrui, renonçons à telle pratique. De nouveaux départs sont toujours possibles.

4. Déposer en confiance. Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi je vous donnerai le repos. Matthieu 11.28. Reconnaissons que la réussite de tel projet dépend en premier de Celui qui est Dieu alors que nous ne le sommes pas. Laissons-le faire à sa manière, lâchons ce souci. Concentrons-nous sur notre part, notre possible et recevons sa paix.

Et alors ?

Etre libre pour ne rien vivre ne fait pas partie des options proposées par Dieu. Vivre libre nous fait participer à une dynamique.

Osons. Dieu est créateur et créatif. Il a de nouvelles idées et de nouveaux horizons à nous faire découvrir. Laissons-le nous enlever œillères et lunettes noires.

Participons à l’œuvre de ce Dieu qui nous veut collaborateurs. C’est Lui notre Possible. Nous n’imaginons pas tout ce qu'Il peut faire avec nous (et que nous pouvons faire avec Lui) !

“Allons !“ Transmettons la Bonne Nouvelle de la Vie Nouvelle avec Jésus. Proposons des pistes de libération. Vivre l'aventure à plusieurs est bien plus passionnant que de rester enfermé dans son petit monde hermétique.

 “Vive la liberté !“ comprenez “que vive la liberté !“