• Philosophie et foi sont-elles opposées ?

     

    Dans notre société dite moderne,

    croire est-il ringard face aux philosophies en tous genres ?

     

    Faites attention : que personne ne vous prenne au piège par la philosophie, par des tromperies sans fondement qui s'appuient sur la tradition des hommes, sur les principes élémentaires qui régissent le monde, et non sur Christ. (Colossiens 2.8.)

    Comment comprendre cet avertissement et de quoi parle-t-on ?

     

    La philosophie

    Littéralement, en grec, ce mot signifie « désir et amour de la sagesse et du savoir ». Cette discipline des sciences humaines consiste à rechercher et à comprendre le sens du monde et de la vie en général, à analyser des concepts comme la justice, le bien, le mal, la liberté, la beauté, la vérité. Très tôt la philosophie a aussi inspiré un style de vie en adéquation avec cette recherche. Les premiers philosophes connus ont été des Grecs comme Socrate ou Platon. Actuellement, les nombreux courants philosophiques génèrent des opinions et des pratiques qui rendent difficiles une définition et une opinion acceptables par tous.

     

    La foi

    Pour nous, chrétiens, la définition peut paraître simple : il s’agit de la confiance en Dieu et en ce qu’il nous dit. Mais, pour beaucoup de nos contemporains, il s’agit, de toutes sortes de manières, de croire en quelque chose qui aide, en une divinité, un principe de vie ou des techniques mystiques. Vous parcourez les rayons des librairies et vous vous rendez compte qu’on vous fait croire et qu’on vous vend n’importe quoi… surtout sans Dieu.

     

    Opposées ?

    Il existe des philosophes d’inspiration chrétienne comme Thomas d’Aquin (1225-1274) qui travailla à dissocier le Dieu de Jésus-Christ et dieu de la philosophie antique, distinguant la théologie révélée de la théologie naturelle ou philosophique.

    A notre époque, plusieurs philosophes chrétiens mènent ou ont mené des recherches sur le sens de la vie, le bien et le mal, la relation avec Dieu. On peut citer l’anglican C.S. Lewis (1898-1963), le réformé Karl Barth (1886-1968), l’évangélique baptiste William Lane Craig (1949) ou le catholique Denis Moreau (1967).

    Mais tout savoir sur Dieu par nos propres démarches est illusoire. Seul Dieu parle bien de Dieu. On ne peut le découvrir que par la révélation qu’il nous offre. C’est donc lui qui se manifeste et nous enseigne. Le moyen qu’il a privilégié est la venue, dans notre monde, de son Fils Jésus-Christ qui affirme : « J'ai beaucoup à dire et à juger à votre sujet. Mais celui qui m'a envoyé dit la vérité et ce que j'ai entendu auprès de lui, voilà ce que je dis au monde. » Ils ne comprirent pas qu'il leur parlait du Père. Jésus ajouta : « Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous reconnaîtrez que “moi, je suis” et que je ne fais rien par moi-même. Je dis seulement ce que le Père m'a enseigné. Celui qui m'a envoyé est avec moi ; il ne m'a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui plaît. » (Jean 8.26-29.) 

     

    L’équilibre

    Ne tombons pas dans l’anti-intellectualisme, ne renonçons pas à la raison mais cultivons-la, toujours inspirés par le Saint-Esprit car, comme le dit Jésus-Christ : « Le Défenseur, le Saint-Esprit que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses et vous rappellera tout ce que je vous ai dit moi-même. » (Jean 14.26.) Par la prière et la lecture de sa Parole, cherchons donc à toujours mieux communier, à relationner avec Dieu, à découvrir de nouveaux aspects de son amour et de son infinie grandeur.  

     

    Philosophie et foi sont-elles contradictoires ? La réponse ne dépendrait-elle pas du sens de ces mots et de l’usage qu’on en fait ?


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