• Qu'est-ce que ça change ?

    Lire la suite...


    votre commentaire
  • Vous commencez ?

    Lire la suite...


    3 commentaires
  • Vivre pour s'occuper, ou progresser dans une direction ? That the question !

    Lire la suite...


    1 commentaire
  • Qui n'a jamais été impressionné par une page blanche ? Plaisir ou angoisse ?

    Lire la suite...


    1 commentaire
  • "L'argent est un bon serviteur et un mauvais maître ". Citation attribuée au poète Horace, Ier s. av J-C.

    "L'argent peut acheter une maison, mais pas un foyer. Il peut acheter un lit mais pas le sommeil. Il peut acheter une horloge, mais pas le temps. Il peut acheter un livre, mais pas la connaissance. Il peut acheter une position, mais pas le respect. Il peut acheter du sexe, mais pas l'amour ! " Proverbe chinois.

    Que ce soit dans les médias, en famille et dans les discussions du café du commerce, connaissez-vous un jour pendant lequel on ne parle pas d'argent ?

     

    L'argent, c'est quoi... ou qui ?L'argent, Dieu... et moi

     Visualisons certaines sommes : si un billet de mille francs suisses (CHF) mesure 1/3 de mm d'épaisseur, un million fait une pile de 30 cm, et un milliard... la Tout Eiffel !

    1. L'argent travaille. Il produit des intérêts - peu en ce moment - et permet les échanges de biens.

    2. Il vit et se multiplie... les dettes aussi. La dette mondiale est estimée, fin 2016, à 152'000 milliards de dollars, soit 2,25 fois la richesse mondiale, (source FMI 4.10.2016). Le pouvoir est aux mains d'ordinateurs programmés pour agir le plus rapidement possible : mini-crashes organisés, achats et ventes automatiques si rapides qu'il est nécessaire de regrouper le plus près possible les machines pour ne pas perdre de précieuses fractions de secondes. La durée de vie d'environ 70% des transactions n'excède pas quelques secondes (trading à haute fréquence). Les produits dérivés en tous genres sont si opaques que "les marchés fonctionnent selon des lois que plus personne ne comprend ", (citation Arte 29.10.2013).

    3. Il a ses géniteurs : la Banque Nationale Suisse, par exemple, a "créé" des milliions de CHF pour acheter des euros à bas prix afin de stabiliser leur cours, la FED (Réserve fédérale américaine) injecte 85 milliards de dollars (aussi "créés") par mois pour racheter de la dette. Et ses prophètes :  N'êtes-vous pas surpris par le nombre de spécialistes des marchés qu'on entend à la radio ou à la TV? Et du nombre de pages dédiées à la bourse sur le Net ?

    4. Il protège et fait des promesses : assurances, biens de consommation. Et la publicité qui nous garantit que l'achat de tel ou tel produit vous rendra beau/belle, en bonne santé, plus heureux...

    5. Il modifie des comportements. Sans s'attarder sur des traders qui ont fait perdre entre 2,3 et 6,2 milliards de CHF à leur banque, réalisons-nous ce qui se passe en nous lorsque nous manquons une bonne occasion ? Beaucoup le servent et lui consacrent leur vie, consciemment ou non.

    6. Il a un nom propre, une personnalité. Jésus lui donne le nom de Mamon, traduit parfois par Argent, avec un A majuscule. "Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l'un, et aimera l'autre; ou il s'attachera à l'un, et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l'Argent."  Matthieu 6.24

    L'argent n'est donc pas un objet neutre mais un acteur bien réel de notre société.

     

    Riche ou pauvre ?

    Les observations du Dr Ruby Payne, reprises dans le livre La culture de l'honneur (Danny Silk, Ed. Hermeneia), montrent la différence de perception de l'environnement selon le niveau économique de la personne : pauvre, classe moyenne, prospérité.

    Suis-je "pauvre" ? Ma mentalité est-elle motivée par la peur de manquer, la recherche du profit, les petits calculs, le repli sur soi, bref, la radinerie ?  A noter que saint François d'Assise, bien que pauvre financièrement n'en était pas moins riche spirituellement.

    Ou suis-je animé par une mentalité de "prospérité" ? Galates 4.6-7 : "Fils, vous l'êtes bien: Dieu a envoyé dans nos coeurs l'Esprit de son Fils, qui crie: Abba-Père !  Tu n'es donc plus esclave, mais fils; et, comme fils, tu es aussi héritier: c'est l'oeuvre de Dieu." En tant que chrétien (et chrétienne !) est-ce que je réalise ma valeur et mon statut, immérité certes, mais qui me confère la responsabilité de bien gérer les biens que Dieu me confie et d'en faire profiter les autres ? Comme l'enseigne Calvin : reconnaître que l'argent que l'on possède nous donne une responsabilité morale envers ceux qui en manquent (... de l'argent). De nombreuses familles de banquiers protestants de notre pays l'ont bien compris et, sans publicité, servent de nombreuses causes utiles. Dans ma vie de tous les jours, est-ce que je réalise qu'un pourboire ou une petite attention sont en fait des bénédictions que je transmets ?

     

    Attention !

    L'argent, Dieu... et moiNe confondons pas mentalité de prospérité avec un pseudo-évangile de la prospérité. Trop de personnes associent automatiquement la bénédiction de Dieu avec l'aisance financière... et inversement. Ou prennent Dieu en otage en pensant - ou faisant penser - qu'il faut donner pour recevoir davantage.

    Il n'est pas question non plus d'être un flambeur-nouveau-riche qui vit dans le luxe et les dépenses stratosphériques au mépris des nécessiteux et des règles élémentaires de bienséance.

     

    Comment gérer "bibliquement" nos biens ?

    - Employer l’intelligence (Rom. 12.1) : se renseigner, demander conseil, ne pas se mettre dans le besoin pour aider autrui (2 Cor. 8.13). Et ne pas faire comme l'Eglise de Jérusalem qui avait tout dépensé (dans l'attente du retour du Christ) et pour laquelle les autres chrétiens avaient dû faire une collecte.

    -  Pas d’emprunt pour des biens périssables (Prov. 22.7 + Rom. 13.8). En Suisse, 80% des endettés ont commencé à l'être avant 25 ans, la première source de dettes étant les télécoms. Un emprunt pour un bien immobilier - en Suisse - est assimilé à un loyer. Il faut juste être raisonnable avant de se lancer, les taux étant sujets à variations.

    -  Pas de cautionnement pour autrui (Prov. 6.1-5 + 17.18). Mieux vaut une somme sur un compte bloqué que risquer de tout perdre suite aux erreurs d'autrui.

    - Placement selon l’ordre des valeurs de Dieu : 1. Les personnes. 2. Les biens immobiliers pour autant qu'ils ne soient pas sur-évalués. 3. L’or et l’argent (métaux). L'argent, Dieu... et moiAttention aux mirages de la bourse ou des placements Monopoly sujets aux bulles financières. Jusqu'à présent, les crashes ont généralement eu lieu lorsqu'on pensait que tout allait bien. Evitons d'entrer dans cette logique : "Pour gagner de l'argent, il faut se tromper avec tout le monde et sortir le dernier, juste avant que la bulle éclate ", (citation Arte 29.10.213).

     

     Et les dîmes et offrandes ?

    La dîme existait déjà au temps d'Abraham. Elle est devenue une obligation dans l'Ancien Testament. Avec Jésus, les choses changent, le salut est offert. Nous réalisons que tout appartient à Dieu et que lui en retourner une partie est un geste de reconnaissance. 10% est une proportion raisonnable. Il y aura toujours quelqu'un ou quelque chose à soutenir, d'abord ce dont nous profitons et que d'autres ne soutiennent pas. En tant qu'adultes, nous sommes responsables de nos dépenses n'avons pas à être contrôlés lors de l'offrande (ce qui se fait dans certains lieux...). Au contraire, pour éviter une gestion sectaire de l'argent, il est bon que l'Eglise se soumette au droit de regard de ses donateurs.

     

    AppelL'argent, Dieu... et moi

    Ma mentalité de pauvreté ou de prospérité détermine ma vie et celle de mon environnement. En tant que chrétien, qu’est-ce que j’apporte de différent dans ce monde dont les valeurs sont dominées par la finance et les marchés ?

     

     


    votre commentaire