Pas facile, avec toutes les sollicitations, de gérer notre temps. Nous avons besoin de liberté.

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Peut-on rire de soi-même ou doit-on rester sérieux en toute occasion ? 

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Dans notre société dite moderne,

croire est-il ringard face aux philosophies en tous genres ?

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Vous partez ou vous rentrez de vacances, vous avez prévu un horaire, des étapes et des pauses. Et voilà qu’on ralentit… et tout s’arrête. Que se passe-t-il ? Des travaux ? Un accident ? Le temps s’écoule très lentement. Je ne sais quel est votre premier réflexe dans ce genre de situation. Pour ma part, je commence par râler, puis une petite voix me dit que ce n’est pas si grave. Je me mets alors à penser à ceux qui ont moins de chance que moi ou qui ne sont pas en vacances et travaillent sous la canicule pour nous offrir des routes convenables.

Nous avons tous à batailler avec nos frustrations, notre énervement, notre nature. C’est là qu’un passage biblique prend toute son importance : «  Le fruit de l'Esprit c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, l'amabilité, la bonté, la fidélité,  la douceur, la maîtrise de soi (…)  Puisque l'Esprit est la source de notre vie, laissons-le aussi diriger notre conduite. » (Galates 5.22+25.)

Sur un autre plan, il arrive aussi que des bouchons nous pourrissent la vie : lorsqu’un projet n’avance plus, que des progrès de santé s’arrêtent ou qu’une recherche d’emploi bute contre de nombreux refus. Rien ne va plus et on se dit qu’on n’y arrivera pas tout seuls; on voudrait tout arrêter. Heureusement, Dieu a un plan pour ça. Son Esprit peut faire route avec nous, la patience et la maîtrise de soi en sont un fruit. Il peut même nous indiquer une sortie et un itinéraire bis.

Bonne route à toutes et à tous.

Voilà un mot qu'on entend souvent ces jours. Rassurez-vous, nous n'allons pas parler politique et dire qui a raison ou tort dans la décision de quitter l'Afghanistan.

Arrêtons-nous plutôt sur l'aspect spirituel. Comment peut-on se situer face à une idéologie basée sur une application stricte de lois religieuses pour plaire à un Dieu supposé intransigeant ? Ne critiquons pas les autres et voyons plutôt si nous ne sommes pas tentés de le faire entrer dans notre propre système de pensée, dans nos schémas et nos principes étroits. Qui est Dieu ? Que demande-t-il ? Dans l'Ancien Testament, le Deuxième Commandement interdit de faire toute représentation d'une divinité. Cela ne concerne pas que des statues ou des totems, mais nous incite aussi à renoncer à des  idées arrêtées et toutes faites sur Dieu. En savoir un peu plus, mission impossible ? Les Evangiles nous décrivent le Christ et son enseignement libérateur. Au fil des pages, on y découvre la révélation d'un Dieu d'amour, un chemin vers la paix et la liberté. Laissons-nous entraîner chaque jour à découvrir un peu plus qui il est. Donnons-lui le temps de parler à notre être intérieur.

La foi n'est pas l'adhésion craintive à une suite de lois pour éviter une hypothétique colère divine. C'est la marche confiante, main dans la main, avec Celui qui nous aime.

Avec mon amitié.